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IL EST 8:00 MA. Le 1er juillet 2016, et un iPhone vibrant choque Malcolm Delaney éveillé. Groggy de la nuit précédente à la discothèque de Miami Cameo, il se déplace pour voir le nom de son agent, Andrew Vye, qui clignote sur l'écran. Dieu, Malcolm aimerait-il revenir dormir, il et ses amis sont entrés dans cinq heures plus tôt. Mais il sait que la période durant laquelle les équipes de la NBA peuvent signer de nouveaux joueurs vient de commencer.
"Bonne nouvelle", dit Vye, quand Malcolm l'appelle. Les Hawks s'intéressent aux services de Malcolm. Plus intéressé. Une offre est imminente.
Malcolm a passé les cinq dernières années à l'étranger. Il a vécu en France, en Ukraine, en Allemagne et en Russie - cinq ans, quatre pays, trois fuseaux horaires. Bien que les équipes de la NBA viennent appeler auparavant, cette fois, c'est différent. Malcolm est un agent libre; Il n'y a pas de clause de rachat ou contractuelle sur le chemin. En quelques heures, Malcolm, âgé de 27 à sept ans de plus que la plupart des joueurs de première année de la NBA, obtiendra la désignation qu'il a convoitée depuis qu'il est diplômé de Virginia Tech il y a une demi-décennie: recrue de la NBA.
Il sort son téléphone portable et ouvre un chat collectif où il se contente de ses amis les plus proches: «Je viens de signer avec les Hawks», écrit-il.
Trois de ces amis, restant avec Malcolm dans son condo à trois chambres à North Bay Village, se précipitent dans sa chambre pour fêter. Quatre heures plus tard, Vye rappelle. Malcolm, dans son salon, place Vye sur le haut-parleur. Vye dit qu'il semble que l'accord sera de deux ans et de 5 millions de dollars. L'argent est bon, bien que pas beaucoup plus que le montant de 3 millions à 4 millions de dollars que Malcolm a accumulé à l'étranger. Mais il s'agit de plus que de l'argent comptant. Il s'agit de quelque chose de plus: atteindre ce que tant de sa vie n'a jamais.
Il y a son père, Vincent III ou Big V - les amis du moniker Malcolm lui ont adressé - qui a joué devant le Collège Voorhees. Il y a le frère aîné de Malcolm, Vincent IV, ou V, une ancienne sécurité gratuite chez Stonehill College. Il y a tous les autres coéquipiers de l'AAU, les amis et les voisins qui ont rêvé de s'habiller pour une équipe sportive professionnelle. Tous griffonnés et griffés. Tout est resté court.
Comme il parle à Vye, Malcolm est euphorique, bien sûr, mais surtout simplement soulagé. Stoïcien, pair. Ses amis, d'autre part, ne peuvent pas contenir leur glee. Keron DeShields, qui a grandi avec Malcolm à Baltimore, circule autour des deux canapés en cuir noir devant la télévision à écran plat. Corey Spencer, également de Baltimore, saute haut et bas. Malcolm appelle ses parents, puis se dirige vers le balcon de son appartement du 18e étage donnant sur la baie de Biscayne, le soleil chaud de Miami battant sur le groupe.
Quatre jours plus tard, Malcolm embarque sur un vol vers Atlanta pour un parcours physique, puis il se rend à Las Vegas pour s'entendre avec les employés de Hawks. Le 15 juillet, après avoir volé à Los Angeles, il vérifie l'hôtel Mondrian de West Hollywood, où Daniel Starkman, le responsable des opérations de basketball et des informations de Hawks, le rencontre, se contracte en main. Porter un T-shirt blanc et un short blanc Nike, Malcolm prend le stylo noir.
Il a envisagé ce moment depuis des années, puisque les jours où lui et son frère s'habilleraient du trottoir de la chaussée d'entrée sur le côté de leur maison de Baltimore. Maintenant, c'est réel, tout cela. Malcolm compose sa famille, leur disant qu'il veut célébrer. Il appelle son frère, quatre ans, son aîné, mais toujours son meilleur ami, et lui dit de commencer à faire ses valises. Un responsable de la gestion des affaires, Vincent va déménager à Atlanta et travailler avec Malcolm, être le "E" de son Vince, comme ils l'ont toujours prévu.
Assis sur l'œil rouge vers Baltimore, Malcolm se rend compte que tout ce qu'il a toujours voulu, chaque rêve qu'il ait jamais eu, est sur le point d'être le sien.
«C'était la meilleure semaine de ma vie», dit Malcolm aujourd'hui. "Alors c'est devenu le pire".